Vacciner : un choix éclairé (conseils de lecture & discussion)

Ni pour, ni contre, l'avis d'un médecin ici.

Pourquoi es-tu hantée par le ROR ?

Citation :

Et il y a tellement de choses que l'on fait aujourd'hui que l'on apprend des années après que c'était mauvais...

Raison de plus pour se renseigner dès aujourd'hui pour éviter à nos enfants ce qui ne nous l'a pas été !

Moi franchement, je pense sincèrement qu'il vaut mieux être vacciné que risquer une maladie grave. Après, cela n'engage que moi (et forcément mes enfants puisque je prend les décisions pour leur santé). La pédiatre qui suit Marie m'a demandé la dernière fois ce que je voulais faire pour les vaccins. Elle est assez âgée mais s'est très bien adaptée aux nouvelles demandes des mamans : elle préconise l'allaitement à la demande (quand beaucoup d'autres pédiatres veulent à tout prix imposer des horaires), elle trouve bien les couches lavables, et elle demande aux parents s'ils souhaitent faire vacciner leurs enfants. J'ai trouvé sa démarche sympa mais je lui ai dit d'emblée que je n'étais pas contre les vaccins.
La seule exception fut la campagne de vaccination de la grippe A. J'ai refusé tout net ce vaccin, ça se sentait trop que c'était de l'arnaque pure et dure ! Mon homme a la grippe chaque année, il l'a chopée l'année dernière, personne n'a su lui dire si c'était la fameuse grippe A ou la grippe "normale" mais il s'en est remis comme chaque année ! Et quand on voit que la grippe A a fait moins de morts que la grippe saisonnière, ça me fait bien rire ! Mais tout ceci n'est pas comparable avec les maladies qu'on s'épargne avec les vaccins !

Le lien n'est pas établi scientifiquement. D'ailleurs, aucune suspicion actuelle sur les vaccins et les maladies qu'ils engendreraient (autisme, trisomie, maladies nerveuses ou auto-immunes) n'est fondée sur des études scientifiques dignes de ce nom. Ce qui ne veut pas dire non plus que les vaccins ne sont pas responsables de ces maladies (on en a pas la preuve). En effet, le principe de précaution est le meilleur moyen de prévenir ce genre de dérives.

Heureusement, le ROR n'est pas obligatoire en France. Tu l'as pas fait à Lucas ? D'ailleurs, tu lui as fait faire quoi pour le moment ? Je ne veux pas te juger, mais juste savoir.

@Fleur de lys : en effet, si on prend le problème de ce point de vue (éviter à nos enfants des maladies graves avec un vaccin), on pense immédiatement que la meilleure solution est de vacciner.
Or, cela n'implique pas de les vacciner à 2 mois, ni avec des vaccins polyvalents (plusieurs maladies pour une dose), ni de vacciner sans se renseigner avant.
De plus, si on prend le raisonnement à l'inverse on peut se poser des questions. Et si le vaccin pouvait provoquer d'autres maladies que celles dont il nous protège ? Le choix serait alors différent.
Ajoutons à cela que les maladies graves dont tu parles sont plus dangereuses à l'âge adulte (chez les enfants la maladie est minime). Sachant aussi que les vaccins n'ont plus d'effet au bout d'un certain temps, il n'est plus logique de faire vacciner les enfants, car il vaut mieux qu'il attrape la maladie en étant enfant pour ainsi les protéger plus tard "naturellement" et tout au long de leur vie (les défenses immunitaires construites par la rencontre avec la maladie sont plus fortes et plus durables que celles construites avec le vaccin).

Je ne veux pas paraître accusatrice ! Je veux juste discuter des éventualités avec tous les membres du forum

L'avantage du vaccin, c'est justement que le système immunitaire sache se défendre contre un antigène (virus ou bactérie) sans les symptômes des maladies. Quant aux maladies qu'ils entrainent, et bien on s'en rend compte parfois tard parce que quand le vaccin est commercialisé, il n'y a pas de recul sur les effets à long terme (ce qui est un problème à mon avis, mais le long terme est dur à tester en labo).
Et il y a des maladies (tuberculose par exemple) que l'on attrape et dont on ne se débarrasse pas, car elle reste latente dans l'organisme (dans les poumons en l'occurrence pour la tuberculose) et resurgit des années après.

Ensuite, j'ai vu qu'on parlait des diluants des vaccins (me souviens plus comment ça s'appelle), j'ai vu en licence l'année dernière qu'il était actuellement développé une technique de vaccination sans diluant, et sans seringue (bien pour les pays du tier-monde où il y a utilisation d'une seringue pour plusieurs personnes).

je ne crois pas que ce soit déjà commercialisé mais ce sont des toutes petites billes (de glucose si je me souviens bien) qu'on injecte avec un pistolet () à air comprimé. Sans douleur et sans plaie

Il y a déjà des vaccins sans seringues : notamment le DTP, il y a un vaccin oral.
Anja, je suis plus de l'avis de Grainedepetitpois. Même s'il me semble évident que les industries pharmaceutiques se font de l'argent sur les vaccins et qu'ils n'ont donc aucun intérêt à reconnaître que tel ou tel vaccin est dangereux, je pense que nous sommes dans une société où des dérives massives sont presque impossibles. Si vraiment des vaccins avaient causés des dégâts en masse, on l'aurait perçu.
Après c'est clair que je ne ferais jamais le vaccin contre la varicelle ou contre la gastro. Je trouve ça idiot dans le sens où ces maladies sont bénignes (sauf pour les femmes enceintes dans le cas de la varicelle). Perso, je suis immunisée contre la rubéole et j'en ai été heureuse pendant mes grossesses ! ça me permettait de ne pas craindre cette maladie pour mes bébés.
Alors je préfère faire faire les vaccins pour deux raisons :
- si l'enfant n'attrape pas la maladie infantile pendant son enfance, et qu'il l'a à l'âge adulte, âge où la maladie en question est dangereuse, que se passe-t-il ?
- les vaccins pour les enfants sont beaucoup mieux contrôlés que les vaccins pour les adultes et les risques de maladies entraînés par les adjuvants sont moindres étant donné qu'ils en limitent sérieusement la dose pour les enfants, voire la supprime tout bonnement. Et je tiens à rappeler que ce sont les adjuvants qui sont dangereux et non les souches de maladies injectées. Voilà pourquoi le vaccin contre l'hépatite B est beaucoup plus dangereux à l'âge adulte que pendant l'enfance.
Ensuite, mon fils aîné a eu la scarlatine lorsqu'il avait 3 ans, il est monté à 40 de fièvre, impossible de faire descendre la fièvre, j'ai veillé pendant plusieurs jours et plusieurs nuits à alterner Doliprane, Advil et bains pour lui faire baisse un peu sa fièvre. C'était vraiment vraiment pas drôle ! Et je n'imagine pas faire courir le risque à mes enfants de choper des maladies encore plus graves.